Née en 1966 en Saône-et-Loire, Cécile CANTELE n’est pas une peintre figurative comme tant d’autres.

À 10 ans elle fréquentait déjà l’école de dessin de Chalon-sur-Saône, ses dessins avaient pour sujets les animaux sauvages, qui deviendront sa spécialité plus tard quand elle dessinera pour la haute couture et les foulards, tels qu’Hermes, Céline ou Scherrer.

Après un cursus artistique à Paris, Cécile entreprend de voyager (USA, Royaume-Uni, Allemagne…) et de s’imprégner d’influences nouvelles.

Sensible depuis sa plus tendre enfance à la préservation des animaux sauvages, membre du WWF depuis ses 12 ans, ses livres de chevet à l’époque déjà sont de Gérald Durrell, naturaliste avec qui elle correspondra plusieurs années.

Elle sera active pendant neuf ans dans une association de protection des animaux.

Des peintures réalistes où évoluent dans des villes en ruines, des enfants et des animaux sauvages, où seuls les graffitis, art parietal des temps modernes, nous rappellent que l’homme a laissé son empreinte dans l’environnement.

Les enfants et leurs animaux totems se sont appropriés ce monde, où il n’y a plus de prédateurs.

Une forme d’art militant, qui explore les effets de l’homme sur l’environnement et interroge les futures traces de l’humanité.